
Les maladies les plus courantes chez le chien comment les prévenir
Introduction – Pourquoi la prévention des maladies est essentielle pour la santé de votre chien
Prendre soin de la santé de son chien ne se limite pas à réagir lorsqu’il tombe malade. La véritable clé d’une vie longue, active et sereine pour votre compagnon réside dans la prévention. Tout comme chez les humains, anticiper plutôt que guérir permet non seulement d’éviter bien des souffrances, mais aussi de réduire les traitements coûteux et parfois invasifs.
Les maladies chroniques, les infections, les douleurs articulaires, les troubles digestifs ou dermatologiques ne surgissent pas toujours brutalement. Bien souvent, elles s’installent lentement, dans l’ombre de notre quotidien, jusqu’à devenir visibles… et parfois irréversibles. En adoptant une approche préventive, vous pouvez repérer les signaux faibles, renforcer les défenses naturelles de votre chien et soutenir son organisme avant que les problèmes ne s’aggravent.
La prévention repose sur des gestes simples mais réguliers : une alimentation de qualité, des compléments adaptés, des visites vétérinaires, une activité physique adaptée à son âge, et surtout une attention quotidienne à son comportement et à son bien-être. Cela signifie aussi adapter ses soins en fonction de son âge, de sa race, de son mode de vie, et de ses éventuelles fragilités.
Investir dans la prévention, c’est offrir à votre chien les meilleures chances de vivre pleinement, en bonne santé et sans douleur. C’est aussi renforcer le lien de confiance entre vous, car un chien qui se sent bien, écouté et soutenu, est un chien plus épanoui. La santé de votre compagnon ne se résume pas à l’absence de maladie : elle repose sur un équilibre global que vous avez le pouvoir de nourrir au quotidien.
1. Les maladies infectieuses les plus fréquentes chez le chien
Les maladies infectieuses peuvent toucher les chiens à tout âge. Certaines sont graves, voire mortelles, mais la plupart peuvent être évitées grâce à une bonne prévention. Dans cette section, nous faisons le point sur les principales infections virales ou bactériennes, leurs symptômes, leurs modes de transmission et les moyens de les prévenir efficacement.
La parvovirose canine : une urgence vitale évitable
La parvovirose est l’une des maladies infectieuses les plus redoutées chez le chien. Très contagieuse, elle est causée par un virus (parvovirus canin de type 2) qui attaque les cellules intestinales et, chez les chiots, peut atteindre le muscle cardiaque.
Symptômes :
– Vomissements sévères
– Diarrhées hémorragiques
– Perte d’appétit
– Apathie, déshydratation rapide
Transmission :
Le virus se transmet par contact direct entre chiens ou par l’environnement (excréments, objets souillés). Il est très résistant et peut survivre plusieurs mois dans le milieu extérieur.
Prévention :
La vaccination reste la meilleure protection. Elle est recommandée dès l’âge de 6 à 8 semaines, avec des rappels réguliers. Évitez aussi de promener un chiot non vacciné dans des lieux fréquentés par d’autres chiens.
La maladie de Carré : encore présente malgré les vaccins
Souvent considérée comme ancienne, la maladie de Carré existe toujours. C’est une maladie virale grave, proche de la rougeole humaine, qui touche surtout les chiots ou les chiens non vaccinés.
Symptômes :
– Fièvre, toux, écoulement nasal
– Troubles digestifs (diarrhées, vomissements)
– Troubles neurologiques (tremblements, convulsions)
– Épaississement des coussinets
Transmission :
Par contact avec un chien malade ou avec des sécrétions infectées (urines, salive, etc.).
Prévention :
Le vaccin contre la maladie de Carré fait partie des vaccins “essentiels”. Il est souvent administré en combinaison avec celui contre la parvovirose, l’hépatite de Rubarth et la leptospirose.
La leptospirose : un risque accru en zones humides
La leptospirose est une maladie bactérienne transmise par l’urine de rongeurs, souvent présente dans les zones humides, les flaques d’eau ou les étangs.
Symptômes :
– Fièvre, abattement
– Vomissements, diarrhées
– Jaunisse (atteinte du foie)
– Insuffisance rénale aiguë
Transmission :
Le chien se contamine par ingestion d’eau souillée ou contact avec une plaie.
Prévention :
Vaccination annuelle, particulièrement importante pour les chiens vivant à la campagne, en bord de rivière ou sortant souvent en forêt. Limiter les baignades dans les eaux stagnantes est aussi conseillé.
La toux du chenil : contagieuse mais évitable
Également appelée trachéobronchite infectieuse, la toux du chenil est une maladie respiratoire bénigne dans la plupart des cas, mais très contagieuse, notamment en collectivité (pensions, refuges, clubs canins).
Symptômes :
– Toux sèche, rauque, persistante
– Éternuements
– Légère fièvre, fatigue
Transmission :
Très contagieuse par voie aérienne ou par contact direct.
Prévention :
Un vaccin spécifique existe, souvent sous forme nasale. Il est recommandé avant une mise en pension ou toute activité de groupe. Une bonne hygiène des lieux et une ventilation correcte limitent aussi la propagation.
2. Les maladies parasitaires : tiques, puces et vers
Les parasites externes et internes représentent un danger réel pour la santé des chiens. Bien que souvent négligées, les infestations parasitaires peuvent provoquer des maladies graves, affaiblir l’immunité et nuire au bien-être général de l’animal. Cette section présente les parasites les plus fréquents, les risques qu’ils entraînent et les stratégies de prévention efficaces.
Les vers intestinaux : symptômes, traitements et prévention
Les chiens peuvent être infestés par plusieurs types de vers, notamment les ascaris, les ankylostomes, les trichures et les ténias. Les chiots sont particulièrement sensibles, car la contamination peut survenir dès la gestation ou l’allaitement.
Symptômes :
– Ballonnement abdominal, diarrhées, vomissements
– Retard de croissance chez le chiot
– Démangeaisons anales (chien qui se frotte le derrière au sol)
– Amaigrissement malgré un bon appétit
Transmission :
Par ingestion d’œufs présents dans l’environnement ou via des puces (dans le cas du ténia). Certains vers peuvent aussi être transmis par la mère.
Prévention :
Un plan de vermifugation régulier est indispensable. Pour les chiots, il commence dès l’âge de 2 semaines et se poursuit toutes les 2 à 4 semaines jusqu’à 6 mois. Chez l’adulte, on recommande une vermifugation tous les 3 mois, voire plus souvent pour les chiens exposés.
Puces et tiques : vecteurs de maladies dangereuses
Les puces sont très répandues et se nourrissent du sang du chien. Elles provoquent des démangeaisons, des allergies, des infections cutanées et peuvent transmettre le ténia. Les tiques, quant à elles, sont responsables de maladies graves comme la maladie de Lyme ou la piroplasmose.
Symptômes (puces) :
– Grattage intense
– Rougeurs, croûtes, perte de poils
– Allergie aux piqûres de puces (DAPP)
Symptômes (tiques) :
– Présence visible sur la peau
– Fièvre, abattement, urine foncée si transmission d’un agent pathogène
Prévention :
Il existe plusieurs solutions antiparasitaires efficaces :
- Pipettes spot-on mensuelles
- Colliers antiparasitaires
- Comprimés oraux
- Sprays et shampoings répulsifs
Ces traitements doivent être adaptés au poids et au mode de vie du chien, et être utilisés tout au long de l’année, surtout dans les régions tempérées où les parasites sont présents même en hiver.
La dirofilariose (ver du cœur) : une menace silencieuse dans certaines régions
La dirofilariose, ou maladie des vers du cœur, est transmise par les moustiques. Le parasite s’installe dans le cœur et les poumons, entraînant des lésions graves. Cette maladie est présente dans le sud de la France, le pourtour méditerranéen et dans les zones humides.
Symptômes :
– Toux chronique, essoufflement
– Fatigue à l’effort
– Perte de poids
– Insuffisance cardiaque dans les cas avancés
Transmission :
Par piqûre de moustique vecteur.
Prévention :
Un traitement préventif est recommandé dans les zones à risque, souvent sous forme de comprimés mensuels ou d’injections annuelles. Il est aussi utile de limiter l’exposition aux moustiques (sorties en soirée, zones humides).
Bonnes pratiques pour une protection optimale
- Mettre en place un calendrier de traitements antiparasitaires en concertation avec le vétérinaire ;
- Nettoyer régulièrement l’environnement du chien (panier, tapis, voiture…) ;
- Inspecter la peau et le pelage après les balades, surtout en forêt ou à la campagne ;
- Combiner prévention interne (vermifuges) et externe (anti-puces/tiques) pour une protection globale.
3. Les maladies vectorielles : focus sur la maladie de Lyme
Comment les tiques transmettent la maladie de Lyme – Symptômes à surveiller – Moyens de prévention efficaces
Saviez-vous qu’une seule piqûre de tique peut suffire à transmettre une maladie grave à votre chien ? En France, la maladie de Lyme est en constante progression, avec une forte présence des tiques dans les zones boisées, humides… mais aussi dans nos jardins. Pourtant, beaucoup de propriétaires ignorent encore les risques réels liés à cette pathologie, souvent silencieuse au début mais aux conséquences sérieuses si elle n’est pas détectée à temps.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme et comment se transmet-elle ?
La maladie de Lyme, aussi appelée borréliose de Lyme, est une infection causée par une bactérie du genre Borrelia, transmise par les tiques, en particulier Ixodes ricinus. Ces tiques sont présentes dans toute la France, avec une activité accrue au printemps et à l’automne.
Lorsque la tique mord un chien pour se nourrir de son sang, elle peut, si elle est porteuse de la bactérie, lui transmettre l’infection. Mais attention : la transmission n’est pas immédiate. Il faut généralement que la tique reste accrochée à la peau pendant au moins 24 à 48 heures. C’est pourquoi une inspection régulière du pelage de votre chien après une promenade en nature est essentielle.
Tous les chiens ne développent pas les symptômes après avoir été exposés. Cependant, certains chiens vont déclarer la maladie, parfois plusieurs semaines après la piqûre, rendant le lien difficile à établir pour le propriétaire.
Quels sont les symptômes à surveiller ?
La maladie de Lyme peut se manifester de façon très discrète, voire passer inaperçue dans un premier temps. Les signes cliniques les plus fréquents apparaissent plusieurs semaines, voire mois, après la morsure. Voici les principaux symptômes à connaître :
- Boiteries intermittentes : elles peuvent changer de patte, être douloureuses au toucher et sembler venir sans raison apparente.
- Fièvre : souvent modérée, mais persistante.
- Fatigue anormale : le chien est moins vif, moins joueur, et dort davantage.
- Perte d’appétit : accompagnée parfois d’une légère perte de poids.
- Gonflement des articulations : notamment au niveau des membres.
- Dans les cas avancés : des complications rénales ou cardiaques peuvent survenir, bien que cela soit plus rare.
Si vous observez un ou plusieurs de ces signes, en particulier après une balade en forêt ou à la campagne, consultez rapidement votre vétérinaire. Un diagnostic précoce permet une prise en charge plus efficace.
Comment prévenir la maladie de Lyme ?
Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs moyens simples et efficaces pour protéger votre chien contre la maladie de Lyme. La prévention repose sur trois piliers : l’inspection régulière, la protection antiparasitaire et la vaccination.
1. Inspection quotidienne du pelage
Après chaque sortie dans la nature, prenez l’habitude de vérifier soigneusement le pelage de votre chien, en particulier :
- autour des oreilles,
- sous le cou,
- entre les pattes,
- autour de la queue,
- sur le ventre.
Si vous trouvez une tique, retirez-la doucement à l’aide d’un crochet à tique, sans écraser son corps. Plus vous la retirez rapidement, moins le risque de transmission est grand.
2. Traitements antiparasitaires réguliers
Il existe des colliers, pipettes et comprimés qui repoussent ou tuent les tiques. Ces produits doivent être administrés de manière régulière selon les recommandations de votre vétérinaire. Tous ne se valent pas : certains ont une efficacité prolongée, d’autres agissent plus vite. L’idéal est de choisir un produit qui tue la tique avant qu’elle ait le temps de transmettre la bactérie.
3. Vaccination
Il existe un vaccin contre la maladie de Lyme destiné aux chiens. Il ne protège pas à 100 %, mais réduit considérablement le risque de développer la maladie après une piqûre infectée. Il est particulièrement recommandé pour les chiens vivant ou se promenant souvent en zone à risque. Parlez-en avec votre vétérinaire pour savoir si cette vaccination est pertinente pour votre animal.
4. Les maladies chroniques liées à l’âge ou à la race
Arthrose et troubles articulaires – Insuffisance rénale – Cardiopathies : prévenir et accompagner son chien au fil des années
Un chien sur deux âgé de plus de 7 ans présente au moins une maladie chronique. Pourtant, beaucoup de ces pathologies évoluent lentement, parfois sans symptômes évidents au début. Mieux les connaître permet non seulement de les détecter plus tôt, mais aussi de mettre en place des mesures concrètes pour préserver la qualité de vie de nos compagnons, qu’ils soient jeunes ou âgés.
Certaines maladies sont liées à l’âge, d’autres à des prédispositions génétiques. Dans tous les cas, une vigilance régulière et une bonne prévention peuvent faire toute la différence.
Arthrose et troubles articulaires : prévenir dès le plus jeune âge
L’arthrose est l’une des affections chroniques les plus fréquentes chez le chien. Contrairement à une idée reçue, elle ne touche pas uniquement les animaux âgés. Des chiens jeunes, notamment de grandes races, peuvent déjà présenter des signes précoces d’usure articulaire.
Comment se manifeste l’arthrose ?
Les signes peuvent être subtils au début : une démarche un peu raide au lever, une hésitation à sauter dans la voiture, une fatigue plus rapide lors des promenades. Avec le temps, ces signes s’accentuent : douleurs, boiteries, difficulté à se lever ou à s’allonger.
Quels sont les facteurs de risque ?
- Le surpoids, qui augmente la pression sur les articulations.
- Les races de grande taille (Berger allemand, Labrador, Golden Retriever, etc.).
- Les traumatismes ou malformations (dysplasie de la hanche, du coude…).
- Un manque ou un excès d’exercice.
Que faire pour prévenir ?
Dès le plus jeune âge :
- Maintenir un poids stable et adapté.
- Éviter les efforts trop intenses pendant la croissance.
- Opter pour une alimentation riche en nutriments bénéfiques pour les articulations.
- Compléter si besoin avec des compléments articulaires.
- Adapter l’environnement : couchage confortable, évitement des escaliers…
L’arthrose n’est pas une fatalité. Prise à temps, elle peut être ralentie et bien gérée. L’objectif est de conserver un chien mobile, sans douleur, le plus longtemps possible.
Insuffisance rénale : détection précoce et alimentation adaptée
L’insuffisance rénale chronique touche principalement les chiens âgés, mais elle peut aussi concerner certaines races dès le plus jeune âge. Elle se traduit par une dégradation progressive des fonctions des reins, responsables de l’élimination des déchets et du maintien de l’équilibre hydrique et minéral.
Quels sont les signes à surveiller ?
- Une soif anormale, avec une augmentation des quantités d’urine.
- Une perte d’appétit.
- Une haleine "ammoniacale".
- Des vomissements ou une fatigue persistante.
- Une perte de poids progressive.
Malheureusement, les reins peuvent déjà être très abîmés au moment où les premiers symptômes apparaissent. C’est pourquoi les vétérinaires recommandent un suivi sanguin annuel dès l’âge de 7 ans.
Quelles sont les races à risque ?
Certaines races présentent une prédisposition : Cocker, Bull Terrier, Shih Tzu, Cavalier King Charles… mais aussi certains chiens croisés.
Comment agir ?
- Faire réaliser un bilan rénal régulier chez le vétérinaire, notamment pour les chiens âgés ou de races prédisposées.
- Adapter l’alimentation : les croquettes ou pâtées spécifiques "rénales" sont pauvres en phosphore, modérées en protéines, et soutiennent le métabolisme rénal.
- Veiller à une bonne hydratation quotidienne, en favorisant si besoin une alimentation humide.
Un chien avec une insuffisance rénale peut vivre encore plusieurs années avec un bon confort de vie, à condition d’un suivi régulier et d’un régime adapté.
Cardiopathies : attention aux races prédisposées
Les maladies cardiaques représentent également une cause fréquente de consultation, surtout chez les chiens âgés. Certaines races sont plus à risque que d’autres, et comme pour les autres maladies chroniques, un dépistage précoce est essentiel.
Quels sont les signes d’alerte ?
- Fatigue rapide lors de l’effort.
- Toux persistante, surtout la nuit ou après l’exercice.
- Respiration plus rapide ou laborieuse.
- Évanouissements ou malaises.
Quelles sont les races concernées ?
- Petites races (Cavalier King Charles, Caniche, Chihuahua) : plus exposées aux valvulopathies dégénératives (usure des valves du cœur).
- Grandes races (Doberman, Boxer, Dogue allemand) : plus sujettes aux cardiomyopathies dilatées (affaiblissement du muscle cardiaque).
Comment prévenir et accompagner ?
- Un suivi vétérinaire annuel est essentiel, avec une attention particulière à l’auscultation cardiaque.
- En cas de doute, des examens complémentaires (échographie, électrocardiogramme, radiographie) permettent de poser un diagnostic précis.
- Si une maladie est diagnostiquée, des traitements efficaces existent pour ralentir l’évolution (médicaments, adaptation de l’effort, suivi alimentaire).
Certains compléments alimentaires peuvent également soutenir la fonction cardiaque.
5. Les troubles dermatologiques fréquents
Dermatite atopique, allergies, infections cutanées : causes, prévention et rôle de l’alimentation
Un chien sur quatre souffrira d’un problème de peau au cours de sa vie. Démangeaisons, rougeurs, pellicules, pertes de poils… Ces signes, souvent banalisés, peuvent pourtant être le reflet de troubles dermatologiques sous-jacents. La peau est un véritable baromètre de la santé générale du chien. Comprendre ses déséquilibres, leurs causes possibles et les moyens de les prévenir permet d’offrir à son compagnon un confort durable.
Dermatite atopique, allergies, infections : comprendre les principales causes
Les affections cutanées chez le chien peuvent avoir des origines variées : génétiques, environnementales, alimentaires ou infectieuses. Elles ont souvent des symptômes communs (grattage, rougeurs, croûtes…), mais des causes très différentes.
1. La dermatite atopique : une affection chronique fréquente
La dermatite atopique est une maladie inflammatoire de la peau, d’origine allergique, comparable à l’eczéma chez l’humain. Elle touche de nombreux chiens, souvent dès leur plus jeune âge.
Quels chiens sont concernés ?
Certaines races sont plus prédisposées : Bouledogue, Westie, Labrador, Shar Pei, Golden Retriever… mais tous les chiens peuvent en souffrir.
Quels sont les signes ?
- Grattage intense, souvent localisé (pattes, oreilles, ventre, aisselles…).
- Rougeurs, perte de poils localisée.
- Otites à répétition.
- Lésions dues au léchage ou au mordillage.
Il s’agit d’une affection chronique, évolutive, qui nécessite souvent une prise en charge sur le long terme. Le traitement repose sur une combinaison adaptée de soins topiques, d’anti-inflammatoires et de changements alimentaires ou environnementaux.
2. Les allergies : alimentaires ou environnementales
Un chien peut développer des allergies à certaines protéines (poulet, bœuf, lait…), à des acariens, des pollens, ou à des produits chimiques présents dans son environnement (shampoings, produits ménagers…).
Comment se manifestent-elles ?
Les symptômes sont très proches de ceux de la dermatite atopique, avec parfois en plus :
- Des troubles digestifs (dans le cas d’une allergie alimentaire).
- Des périodes de crise saisonnières (printemps, automne).
Un test d’éviction alimentaire ou des examens vétérinaires peuvent aider à identifier l’allergène et à mettre en place une solution durable.
3. Les infections cutanées : bactériennes, fongiques ou parasitaires
La peau du chien est naturellement peuplée de bactéries et de levures. Mais lorsque la barrière cutanée est affaiblie (grattage, humidité, lésions…), ces micro-organismes peuvent proliférer anormalement et provoquer des infections.
À surveiller :
- Odeur forte de la peau.
- Plaques rouges, suintantes ou croûteuses.
- Léchage excessif d’une zone précise.
- Présence de pellicules ou de squames.
Les causes infectieuses peuvent être secondaires à une allergie ou à une blessure. Il est important de ne pas traiter à l’aveugle : un diagnostic vétérinaire précis est indispensable pour choisir le bon traitement (antibiotiques, antifongiques, soins locaux…).
Le rôle fondamental de l’alimentation dans la santé de la peau
Une peau saine commence souvent… dans la gamelle. L’alimentation joue un rôle central dans le maintien d’une barrière cutanée efficace et d’un pelage brillant.
Que faut-il privilégier ?
- Protéines de qualité : un apport adapté et digeste est essentiel pour le renouvellement cellulaire.
- Acides gras essentiels (oméga-3 et oméga-6) : ils ont une action anti-inflammatoire naturelle et renforcent l’hydratation de la peau.
-
Vitamines et minéraux : zinc, biotine, vitamine E participent à la régénération et à la protection cutanée.
- Probiotiques : un microbiote intestinal équilibré contribue à réduire l’inflammation générale, y compris au niveau de la peau. En soutenant l’immunité digestive, les probiotiques peuvent améliorer les réponses cutanées en cas d’allergie ou de dermatite.
Les compléments anti-démangeaisons Vitaly Dog sont spécifiquement formulés pour renforcer la flore intestinale, soutenir le système immunitaire et contribuer à un meilleur confort cutané. Ils sont particulièrement utiles chez les chiens présentant des sensibilités digestives ou des troubles dermatologiques chroniques.
L’hygiène : un allié précieux, à condition d’être adaptée
L’hygiène du chien ne consiste pas à multiplier les bains, mais à entretenir la peau sans l’agresser. Un excès de lavage ou l’utilisation de produits inadaptés peuvent déséquilibrer la flore cutanée et fragiliser la barrière naturelle de la peau.
Quelques règles simples :
- Ne jamais utiliser de shampoing pour humain sur un chien.
- Choisir un shampoing doux, dermatologique ou spécifique en cas de problème de peau.
- Adapter la fréquence des bains à la race, au mode de vie et aux besoins de l’animal.
- Sécher soigneusement le pelage après chaque bain ou sortie sous la pluie.
- Brosser régulièrement pour éliminer les poils morts, les débris et stimuler la circulation sanguine.
Des soins topiques (lotions, mousses, sprays) peuvent aussi aider à apaiser la peau et à renforcer la barrière cutanée, notamment en complément d’un traitement médical.
6. Les troubles digestifs et les maladies intestinales
Vomissements, diarrhées chroniques, intolérances : comment agir ? – L’importance du microbiote et des probiotiques
Les troubles digestifs figurent parmi les motifs les plus fréquents de consultation vétérinaire. Vomissements, diarrhées, flatulences ou perte d’appétit peuvent concerner tous les chiens, à tout âge. Ces signes sont parfois passagers, mais lorsqu’ils deviennent récurrents, ils peuvent révéler un déséquilibre intestinal plus profond ou une maladie chronique.
Comprendre les causes de ces troubles et savoir comment réagir permet de mieux accompagner son chien et de préserver son bien-être sur le long terme.
Vomissements et diarrhées : quand faut-il s’inquiéter ?
Un chien peut vomir ou avoir la diarrhée occasionnellement, sans que cela soit inquiétant. Une ingestion trop rapide, un changement brutal d’alimentation ou un aliment mal toléré peuvent être à l’origine d’un épisode ponctuel.
Cependant, certains signes doivent alerter et justifient une consultation rapide :
- Vomissements répétés ou sanglants.
- Diarrhée persistante (plus de 24 à 48 heures), liquide ou contenant du sang.
- Léthargie, fièvre, perte d’appétit.
- Amaigrissement progressif.
- Douleur abdominale manifeste (gémissements, position en prière…).
Ces symptômes peuvent être le reflet d’un trouble digestif chronique, d’une infection, d’une intolérance alimentaire ou d’une maladie plus grave comme une pancréatite, une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) ou une parasitose.
Intolérances alimentaires : des symptômes parfois trompeurs
Contrairement aux allergies, qui impliquent une réaction du système immunitaire, les intolérances alimentaires sont liées à une mauvaise digestion ou assimilation de certains composants de l’alimentation. Elles peuvent apparaître à tout âge.
Les signes les plus courants :
- Selles molles ou fréquentes.
- Gaz malodorants.
- Ballonnements, borborygmes (bruits digestifs).
- Démangeaisons, parfois sans lésions visibles.
- Vomissements occasionnels.
Ces troubles digestifs sont souvent chroniques, modérés mais persistants. Une approche efficace consiste à identifier les ingrédients mal tolérés à travers un régime d’éviction ou une alimentation plus simple, basée sur des protéines sélectionnées.
En complément, l’utilisation de probiotiques spécialement formulés pour les chiens, comme ceux de la gamme Vitaly Dog, peut contribuer à restaurer l’équilibre du microbiote intestinal et à apaiser les sensibilités digestives. En soutenant la flore intestinale, ces compléments favorisent une meilleure assimilation des nutriments, réduisent les troubles digestifs liés aux intolérances et peuvent, de manière indirecte, améliorer le confort cutané.
Une fois l’alimentation adaptée et le microbiote renforcé, la majorité des chiens retrouvent un transit plus stable et un bien-être général amélioré.
Le rôle essentiel du microbiote intestinal
Le microbiote intestinal correspond à l’ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, etc.) présents dans les intestins du chien. Ce véritable écosystème joue un rôle central dans la digestion, la défense immunitaire, la production de certaines vitamines et la prévention des infections.
Un microbiote équilibré permet :
- Une digestion efficace.
- Une bonne consistance des selles.
- Une meilleure résistance face aux agents pathogènes.
- Un soutien au système immunitaire.
Mais que se passe-t-il lorsque cet équilibre est rompu ?
Stress, antibiotiques, infections, mauvaise alimentation ou pathologie digestive peuvent déséquilibrer la flore intestinale. Ce déséquilibre, appelé dysbiose, entraîne souvent des troubles digestifs : selles irrégulières, ballonnements, flatulences ou épisodes de diarrhée.
Dans ces cas, rétablir un microbiote sain devient une priorité. C’est là que les probiotiques peuvent jouer un rôle clé.
Probiotiques : un allié naturel pour l’équilibre digestif
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, bénéfiques pour la santé intestinale. Administrés en complément de l’alimentation, ils permettent de renforcer le microbiote et d’aider à réguler le transit.
Leurs bienfaits principaux :
- Réduction de la fréquence et de l’intensité des diarrhées.
- Soutien du système immunitaire digestif.
- Rééquilibrage de la flore après un traitement antibiotique.
- Diminution des troubles digestifs liés au stress (voyages, changements d’environnement…).
Certains produits combinent probiotiques et prébiotiques, ces derniers servant de "nourriture" aux bonnes bactéries, favorisant leur développement. Ce duo est particulièrement utile dans les cas de fragilité intestinale ou lors de transitions alimentaires délicates.
Il est important de choisir des probiotiques formulés spécifiquement pour les chiens, en s’assurant de leur qualité et de leur conservation. Ils peuvent être administrés sous forme de poudre, gélule, pâte appétente ou directement intégrés à certains aliments spécialisés.
Une alimentation adaptée : fondement d’un bon confort digestif
L’alimentation quotidienne du chien conditionne directement sa santé intestinale. Certains ingrédients peuvent être irritants, d’autres bénéfiques. En cas de troubles digestifs chroniques ou de sensibilité intestinale, une révision complète du régime peut être nécessaire.
Quelques conseils de base :
- Privilégier une alimentation de qualité, bien digestible.
- Éviter les changements alimentaires brusques.
- Fractionner les repas pour faciliter la digestion.
- Intégrer progressivement les nouveautés (croquettes, compléments…).
- Choisir, si nécessaire, des aliments spécifiques pour troubles digestifs (formulés pour les chiens sensibles ou atteints de MICI).
Les chiens ayant une digestion fragile bénéficient souvent de recettes à base de protéines simples, de riz ou de pommes de terre, et de fibres modérées. Un suivi régulier du poids, des selles et de l’état général permet d’ajuster la ration selon les besoins.
7. Les cancers chez le chien : mieux les détecter pour mieux agir
Les types de cancers les plus fréquents – Signes à surveiller – Importance du dépistage précoce
En France, un chien sur quatre développera un cancer au cours de sa vie, et ce chiffre grimpe à un sur deux chez les chiens de plus de 10 ans. Si ce constat peut sembler inquiétant, il faut savoir qu’un diagnostic précoce, associé à une prise en charge adaptée, peut réellement faire la différence. Les progrès de la médecine vétérinaire permettent aujourd’hui de traiter de nombreux cancers avec succès, à condition de ne pas attendre l’apparition de signes graves.
Connaître les formes les plus fréquentes de cancer chez le chien et apprendre à reconnaître les signaux d’alerte, même discrets, permet d’agir plus tôt, avec plus d’efficacité et de sérénité.
Quels sont les cancers les plus fréquents chez le chien ?
Le cancer n’est pas une maladie unique, mais un ensemble de pathologies très différentes selon l’organe touché, la nature des cellules concernées et leur vitesse d’évolution. Chez le chien, certains types de cancers sont particulièrement courants.
1. Les tumeurs cutanées
Ce sont les plus fréquemment observées. Elles peuvent être bénignes ou malignes.
- Mastocytome : c’est la tumeur cutanée maligne la plus fréquente. Elle peut ressembler à un simple bouton, mais peut grossir rapidement ou changer d’aspect.
- Lipome : tumeur bénigne de la graisse, souvent inoffensive, mais à surveiller si elle grossit ou gêne les mouvements.
Toute masse nouvelle sur la peau mérite d’être examinée, même si elle semble indolore ou petite.
2. Lymphome
C’est un cancer du système lymphatique, touchant les ganglions, la rate ou le foie. Il peut apparaître brutalement et évoluer rapidement.
Les chiens atteints présentent souvent :
- Une augmentation visible des ganglions (sous la mâchoire, derrière les cuisses…).
- Une perte d’appétit.
- Une fatigue anormale.
- Parfois de la fièvre ou une perte de poids rapide.
Certains protocoles de chimiothérapie permettent des rémissions longues et une bonne qualité de vie.
3. Ostéosarcome
C’est un cancer osseux, plus fréquent chez les grandes races (Lévrier, Rottweiler, Dogue…). Il touche généralement un membre (pattes avant ou arrière) et peut être très douloureux.
Les premiers signes sont souvent une boiterie persistante, une enflure localisée, voire une fracture spontanée.
4. Tumeurs mammaires
Fréquentes chez les chiennes non stérilisées, elles peuvent être bénignes ou malignes. Le risque augmente avec l’âge et les cycles hormonaux.
Une stérilisation précoce (avant les premières chaleurs ou après le premier cycle) réduit considérablement ce risque.
5. Hémangiosarcome
Tumeur maligne des vaisseaux sanguins, souvent localisée sur la rate ou le cœur. Elle évolue de façon silencieuse jusqu’à provoquer une hémorragie interne brutale.
C’est une forme de cancer difficile à détecter sans examen d’imagerie, d’où l’intérêt du suivi vétérinaire régulier, surtout chez les chiens âgés.
Quels signes doivent vous alerter ?
Tous les cancers ne provoquent pas de signes évidents au début. Certains évoluent lentement, d’autres de manière plus agressive. Il est donc essentiel d’être attentif à tout changement inhabituel dans le comportement ou l’apparence de son chien.
Signes à surveiller :
- Masse sous la peau, qui grossit ou change d’aspect.
- Boiterie persistante ou douleurs inexpliquées.
- Perte de poids ou d’appétit sans cause apparente.
- Fatigue anormale ou baisse d’activité.
- Troubles digestifs persistants (vomissements, diarrhée, constipation).
- Saignements inhabituels (nez, gencives, selles…).
- Difficultés respiratoires.
- Gonflement de l’abdomen.
Ces symptômes ne signifient pas nécessairement un cancer, mais justifient toujours une consultation rapide. Plus la cause est identifiée tôt, plus les options thérapeutiques sont larges.
L’importance du dépistage précoce
Comme chez l’humain, le dépistage précoce est un levier majeur de réussite dans la prise en charge des cancers chez le chien. Même si certains signes peuvent paraître anodins, ils ne doivent jamais être ignorés.
Quelques mesures simples :
- Examen régulier du corps de votre chien : palper les ganglions, vérifier la peau, les gencives, les membres.
- Consultations vétérinaires annuelles, voire biannuelles à partir de 8 ou 10 ans selon la race.
- Bilan gériatrique : un check-up complet est recommandé pour les chiens âgés (prise de sang, échographie, auscultation approfondie).
- Surveillance accrue des races à risque, comme le Boxer, le Golden Retriever, le Bouledogue, ou le Berger allemand.
Un diagnostic précoce permet souvent des traitements moins lourds, avec de meilleurs résultats et un meilleur confort de vie pour le chien.
Quelles options de traitement existent aujourd’hui ?
La prise en charge du cancer chez le chien a beaucoup évolué. Elle dépend du type de tumeur, de son stade, de l’état général de l’animal et du choix du propriétaire.
Les options possibles :
- Chirurgie : souvent efficace en cas de tumeur localisée et accessible.
- Chimiothérapie : utilisée seule ou en complément de la chirurgie, bien tolérée dans la majorité des cas.
- Radiothérapie : encore peu répandue en France, mais accessible dans certains centres spécialisés.
- Soins de support : alimentation adaptée, compléments, gestion de la douleur, suivi rapproché.
Le vétérinaire joue un rôle central pour orienter vers les meilleures options, en prenant en compte à la fois les bénéfices cliniques et la qualité de vie de l’animal.
8. Prévention : les gestes essentiels au quotidien
Vaccinations, vermifugation, antiparasitaires, hygiène – Alimentation – Activité physique et suivi vétérinaire
Un chien en bonne santé, c’est avant tout un chien bien suivi au quotidien. Beaucoup de problèmes de santé peuvent être évités grâce à des gestes simples, intégrés à la routine. Vaccinations, alimentation, hygiène, activité physique ou encore prévention antiparasitaire : tous ces éléments jouent un rôle fondamental dans la longévité et le bien-être de votre compagnon.
Qu’il soit jeune ou âgé, actif ou plutôt casanier, chaque chien mérite une attention régulière et adaptée. Voici les principaux réflexes à adopter pour assurer une prévention efficace tout au long de sa vie.
Vaccinations : un calendrier à respecter
La vaccination protège votre chien contre des maladies parfois graves, voire mortelles, qu’il pourrait contracter au contact d’autres chiens ou de l’environnement. Le protocole de base commence dès les premières semaines de vie.
Les vaccins essentiels (dits “vaccins de base”) :
- Maladie de Carré
- Hépatite de Rubarth
- Parvovirose
- Leptospirose
- Rage (obligatoire en cas de voyage, de séjour en pension ou selon les départements)
Calendrier type :
- Première injection vers 8 semaines.
- Rappel 3 à 4 semaines plus tard.
- Puis rappel annuel ou tous les 3 ans selon le type de vaccin et les recommandations du vétérinaire.
À ne pas négliger :
- Le vaccin contre la toux de chenil, recommandé pour les chiens vivant en collectivité (clubs canins, pensions, expositions…).
- Le vaccin contre la piroplasmose, si votre chien est exposé aux tiques.
Maintenir à jour le carnet de vaccination est un réflexe simple mais essentiel pour protéger son chien et ceux des autres.
Vermifugation et antiparasitaires : protéger de l’intérieur comme de l’extérieur
Les parasites internes (vers intestinaux) et externes (puces, tiques, poux) peuvent provoquer des troubles digestifs, cutanés, ou transmettre des maladies plus graves. Une prévention régulière est donc indispensable.
Vermifugation :
- Chiots : tous les 15 jours jusqu’à 3 mois, puis une fois par mois jusqu’à 6 mois.
- Adultes : tous les 3 mois en moyenne (4 fois par an), ou selon les habitudes de vie du chien.
Antiparasitaires :
- Utilisation mensuelle ou selon le produit (collier, pipette, comprimé).
- Protection contre :
- Les puces, vecteurs de dermatites.
- Les tiques, qui transmettent des maladies comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme.
- Les moustiques, porteurs de la leishmaniose dans certaines régions.
Pensez à adapter les produits à la saison, au mode de vie et au poids de votre chien. En cas de doute, votre vétérinaire peut vous orienter vers la meilleure solution.
Hygiène : prévenir plutôt que guérir
Un chien propre est un chien qui se porte mieux. L’hygiène ne concerne pas seulement les bains, mais l’ensemble des soins courants nécessaires à sa santé.
Brossage régulier :
- Élimine les poils morts et les saletés.
- Favorise la circulation sanguine.
- Permet de détecter précocement d’éventuelles anomalies (boules, rougeurs…).
Bain :
- À réaliser seulement quand cela est nécessaire (1 à 6 fois par an selon le chien et son mode de vie).
- Toujours avec un shampooing adapté aux chiens.
Soins complémentaires :
- Entretien des oreilles (surtout pour les races à oreilles tombantes).
- Nettoyage des yeux, en cas d’écoulement.
- Taille des griffes, si elles ne s’usent pas naturellement.
Soins dentaires, pour prévenir le tartre, les gingivites et la mauvaise haleine. Un brossage régulier ou des solutions alternatives (os à mâcher, compléments, alimentation spécifique) peuvent aider.
Une bonne hygiène permet de repérer plus tôt les éventuels signes de maladie et de maintenir une qualité de vie optimale.
Une alimentation équilibrée et adaptée
L’alimentation est le socle de la santé de votre chien. Un régime inadapté peut favoriser le surpoids, les troubles digestifs, les problèmes de peau ou de comportement.
Ce qu’il faut viser :
- Une alimentation complète, couvrant tous les besoins nutritionnels.
- Une qualité adaptée à l’âge, à l’activité et à l’état de santé de votre chien.
- Un suivi des quantités pour éviter le surpoids.
Options possibles :
- Croquettes ou pâtée industrielles, de préférence premium, avec des ingrédients traçables.
- Ration ménagère, équilibrée sous contrôle vétérinaire.
- Régimes spécifiques (digestif, articulaire, hypoallergénique…) en cas de besoin.
- Multivitamine : compléments pour chien
Même une alimentation équilibrée peut parfois présenter des carences subtiles, notamment en périodes de croissance, de convalescence ou chez les chiens âgés. Les compléments multivitaminés Vitaly Dog apportent un soutien global en renforçant les apports en vitamines (A, D, E, B…), minéraux, oligo-éléments et antioxydants essentiels. Ils contribuent à maintenir l’énergie, l’immunité, la qualité de la peau et la vitalité générale.
Activité physique, poids de forme et suivi vétérinaire : des piliers de prévention
Un chien actif est un chien plus équilibré, tant sur le plan physique que mental. L’activité régulière permet de prévenir l’obésité, de renforcer les articulations et de limiter le stress.
Adapter l’exercice :
- Chiot : éviter les efforts prolongés, préférer des séances courtes et variées.
- Adulte : activité quotidienne, adaptée à la race (promenade, jeux, course…).
- Chien âgé : exercices doux et réguliers pour maintenir la mobilité.
Maintien du poids de forme :
- Éviter les grignotages.
- Adapter la ration à l’activité et à l’âge.
- Surveiller régulièrement l’évolution du poids.
Suivi vétérinaire régulier :
- Bilan de santé annuel, ou tous les 6 mois chez les chiens âgés.
- Suivi de la croissance chez le chiot.
- Détection précoce des troubles (cardiaques, rénaux, articulaires…).
- Conseils personnalisés pour adapter les soins au mode de vie de l’animal.
Conclusion
Mieux connaître pour mieux prévenir : un engagement quotidien pour la santé de votre chien
Saviez-vous que plus de 80 % des maladies chez le chien pourraient être prises en charge plus efficacement si elles étaient détectées à un stade précoce ? Cela montre à quel point la prévention joue un rôle essentiel dans la santé de nos compagnons. En observant, en s’informant et en adoptant des gestes simples au quotidien, chaque propriétaire peut véritablement faire la différence.
Mieux connaître les besoins de son chien, c’est comprendre les signaux que son corps envoie. Une boiterie passagère, un changement d’appétit, des démangeaisons persistantes… Tous ces signes, parfois discrets, peuvent être les premiers indicateurs d’un déséquilibre. Prendre le temps de les écouter, c’est offrir à son chien la possibilité d’être pris en charge rapidement, efficacement, et avec bienveillance.
La santé canine ne repose pas uniquement sur les soins vétérinaires. Elle se construit chaque jour, à travers l’alimentation, l’exercice, l’hygiène, l’environnement, et surtout, la qualité de la relation entre l’animal et son humain.
Votre rôle de propriétaire est précieux. Il ne s’agit pas d’être parfait, mais d’être attentif, curieux, et engagé. En agissant en prévention, vous offrez à votre chien une vie plus longue, plus confortable et plus épanouie.
Prenez l’habitude d’observer, d’interroger, de consulter, d’apprendre. Car mieux connaître, c’est déjà commencer à protéger.
Sources et références
WSAVA – World Small Animal Veterinary Association Vaccination Guidelines for Dogs and Cats, 2022. https://wsava.org Greene, C.E. Infectious Diseases of the Dog and Cat, 4th Edition, Elsevier, 2012. ISBN : 978-1437707953 ESCCAP France Recommandations de prévention parasitaire chez le chien et le chat, 2023. https://www.esccap.fr Pilla, R. & Suchodolski, J.S. The Role of the Canine Gut Microbiome in Health and Disease. Vet Clin North Am Small Anim Pract, 50(1), 81–97, 2020. DOI : 10.1016/j.cvsm.2019.08.002 Mondo, E. et al. Effect of a probiotic supplement on the intestinal microbiota of healthy dogs. BMC Veterinary Research, 16, 192, 2020. DOI : 10.1186/s12917-020-02410-9